Bon, alors, je tiens à m'excuser pour toutes les imperfections qui figureront dans cette "review". Déjà, je serais incapable de donner la set-list : je ne connaissais pas toutes les chansons, et j'ai oublié l'ordre de celles que je connaissais. Je ne me rappelle même plus si ils ont démarré avec
Into the Fire ou
Pictures Of Home (je crois que c'était
Into the Fire, mais pas sûr
). Avec un peu de chance, on trouvera bientôt la set-list sur le net. On a en tout cas eu droit à
Mary Long, Lazy, Hush, Black Night,
Smoooooke On The Wateeeer (putain, Ian, on peut PAS chanter plus fort !), solo de claviers, solo de batterie, solo de guitare, solo de basse (mais pas en dehors des chansons, donc c'était trop court ).
Arrivée 17h00 devant Micropolis, 2 degrés sous zéro. 3 files délimitées par des barrières, environ 7 personnes dans chaque. 18h30, ouverture des portes. On apprend que les appareils photo sont autorisés (manque de bol, on avait préféré pas prendre le nôtre ... donc je mettrai plus tard les photos de merde prises du portable). On court, on court, on court vers la scène. Passage aux chiottes, au retour un gamin de 10-12 ans a empiété sur notre place. Pas grave. La place en question : juste devant les enceintes, côté gauche.
19h30, après une heure de musique bof, Café Bertrand arrive, coupant net
London Calling (ouin). Alors, Café Bertrand : paroles incompréhensibles, volume trop fort. Au bout d'un moment, on entends des cris de "Casse-toiiiii !" (j'approuve en silence), auxquels le chanteur répond en balançant de l'eau dans le public. A droite, heureusement.
Ils se tirent assez vite, je peux enlever mes mains de mes oreilles. L'attente se passe à regarder le démontage de matos. Surprise, quand on se retourne, Micropolis est remplie. A 20h30 (même 20h20 à mon portable), Purple arrive.
Peu de souvenirs précis, donc. je ne peux juger ni de la qualité ni de l'ambiance - mais on a fait ce qu'il fallait. Ma voix ne s'en remet pas (mes tympans, si). On a vu Dark Vador débarquer pendant le solo de clavier, Ian Gillian pieds nus, le joli bandana de Roger Glover... Grâce au salut (avant le rappel) j'ai découvert qu'effectivement, Ian Paice était encore maintenant autre chose que des cheveux blancs et des baguettes (qui disparaissent et réapparaissent!).
Déception de la soirée : l'incantation soigneusement préparée (qui se prononce "
FLIGHT OF THE RAAAAAAAAAT!") n'a eu aucun effet.
Honte (grosse grosse honte) de la soirée : si j'avais été à peine plus sportive ou plus grande, j'aurais chopé le premier mediator balancé par Roger Glover. Je l'ai raté de quelques centimètres et il est parti. La saleté de bonne femme à côté de moi (mère du gamin) en a eu un.
Au final : j'ai bien gueulé, bien chanté, je crois que vers la fin je ressemblais au métalleux à qui Garth flanque le feu au concert d'Aerosmith dans le deuxième
Wayne's World (vous savez, gueuler comme un putois en secouant le bras vers la scène
). bon, j'avoue : j'ai passé à peu près les 2/3 du concert à regarder Roger Glover et à surveiller le reste d'un oeil.